Comment s’appellent les grosses prunes ?

comment s'appellent les grosses prunes

Elles sont dodues, juteuses, souvent sucrées à souhait : les grosses prunes séduisent autant les amateurs de fruits frais que les passionnés de pâtisserie. Leur taille imposante ne les rend pas moins subtiles, bien au contraire. Derrière leur chair généreuse se cachent des variétés précises, aux noms parfois méconnus, issues de croisements ou de sélections minutieuses. Mais comment distinguer ces géantes du verger ? Et surtout, comment s’appellent-elles ?

Les prunes : une diversité plus vaste qu’on ne le pense

Le mot « prune » désigne une famille de fruits bien plus variée qu’il n’y paraît. On y trouve des spécimens petits et acidulés, comme des variétés plus grosses, très sucrées, destinées à la table ou à la transformation. Cette diversité résulte d’un travail de sélection fruitière ancien, mené dans les vergers d’Europe et d’Asie.

Les botanistes classent les prunes dans le genre Prunus, qui inclut aussi les cerises et les abricots. Mais au sein de ce groupe, les prunes se déclinent en sous-espèces : européennes, japonaises ou hybrides. Chaque sous-groupe développe ses propres caractéristiques, en termes de taille, de couleur et de goût.

Les prunes les plus grosses sont souvent issues de variétés japonaises, connues pour leurs calibres généreux. Ces fruits, parfois croisés avec d’autres espèces, sont cultivés pour leur aspect visuel et leur richesse gustative. Les vergers modernes privilégient souvent ces gros calibres pour séduire le consommateur.

Les grosses prunes : focus sur les variétés les plus connues

Le terme « grosses prunes » regroupe plusieurs variétés très différentes mais partageant une même particularité : leur taille. Les prunes imposantes ont conquis les marchés pour leur chair abondante, idéale en cuisine ou à croquer. Parmi les grosses prunes, certaines variétés sont devenues emblématiques.

A lire aussi :  Pourquoi planter deux pruniers ?

Parmi les plus célèbres, on trouve :

  • La prune Elephant Heart : très charnue, au cœur rouge vif
  • La prune Black Amber : sombre, presque noire, juteuse et sucrée
  • La prune Fortune : jaune-rosée, au goût légèrement acidulé
  • La prune Santa Rosa : très parfumée, issue de croisements japonais
  • La prune Queen Rosa : une des plus grosses, au calibre impressionnant

Ces variétés sont souvent cultivées en France, en Espagne ou aux États-Unis. Elles se distinguent par leur texture fondante, leur peau fine et leur chair sucrée, qui en font des fruits recherchés par les gourmands.

Les prunes de gros calibre dans les vergers français

En France, plusieurs prunes de gros calibre occupent les étals au cœur de l’été. Si certaines portent des noms anglo-saxons, d’autres sont issues d’une longue tradition arboricole hexagonale. Le terroir joue un rôle majeur dans la qualité des prunes françaises, influençant leur goût et leur texture.

La Reine-Claude d’Althan, par exemple, est l’une des plus grosses de sa catégorie. Elle arbore une teinte rouge-pourpre et un goût légèrement musqué. Son calibre la rend idéale pour les desserts ou la consommation à la main, sans ajout de sucre.

A lire aussi :  Quel est le meilleur engrais pour un prunier ?

On peut également citer la prune d’Ente, destinée à devenir pruneau, qui se distingue par sa chair dense. Si elle est récoltée mûre, elle peut aussi être consommée fraîche. Ces prunes françaises n’ont rien à envier aux variétés étrangères, tant elles sont savoureuses et bien adaptées à nos sols.

Les grosses prunes : comment les reconnaître sur les marchés ?

Repérer une grosse prune est simple… encore faut-il savoir ce que l’on cherche. Leur diamètre dépasse en général 5 centimètres, et leur poids peut atteindre les 150 grammes. Leur peau est souvent lisse et tendue, signe de fraîcheur et de maturité optimale.

Ces prunes se vendent souvent à la pièce ou en petite barquette, en raison de leur taille. Les marchés de producteurs les proposent parfois sous des noms commerciaux, sans mention de la variété exacte. Apprendre à les identifier permet d’acheter des fruits de meilleure qualité.

La période idéale pour trouver ces grosses prunes s’étend de fin juin à septembre. On les choisit bien mûres, légèrement souples au toucher, avec une peau intacte. C’est à ce moment que leurs arômes sont les plus développés, pour une dégustation pleine de saveurs.

Les qualités nutritionnelles des grosses prunes

Au-delà de leur taille, les grosses prunes possèdent des vertus intéressantes pour la santé. Elles sont riches en eau, en fibres et en vitamines. Elles apportent une sensation de satiété tout en étant peu caloriques, ce qui en fait un en-cas équilibré.

A lire aussi :  Comment avoir un beau prunier ?

Leur teneur élevée en antioxydants aide à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire. Elles contiennent notamment de la vitamine C, de la vitamine K et du potassium. Ces nutriments participent au bon fonctionnement de l’organisme, en soutenant le système immunitaire et nerveux.

Certaines variétés, plus foncées, sont encore plus concentrées en polyphénols. C’est notamment le cas des prunes noires et rouges. Ces composés bioactifs renforcent les bienfaits du fruit, tout en lui donnant sa couleur intense et sa saveur caractéristique.

Bien choisir et conserver les grosses prunes chez soi

Pour profiter pleinement des qualités des grosses prunes, quelques astuces de conservation s’imposent. À l’achat, il faut privilégier les fruits légèrement souples, sans taches ni meurtrissures. Une prune trop ferme manquera de goût et de sucre, tandis qu’une trop molle risque d’être abîmée.

À la maison, elles se conservent à température ambiante pour qu’elles continuent de mûrir. Une fois à maturité, on peut les placer au réfrigérateur pendant deux à trois jours. Il est conseillé de les sortir quelques heures avant consommation, pour qu’elles retrouvent toute leur saveur.

Côté usage, elles sont parfaites crues, en tarte ou en compote. Elles s’intègrent aussi dans des recettes salées, avec du fromage ou de la viande blanche. Les grosses prunes sont donc aussi délicieuses que polyvalentes, à condition de bien les traiter.